Subjectivation… ou quoi ?

“Subjectivation”, explique moi simplement ce concept car je ne le comprend même pas en lisant la définition…

Très bonne question, c’est un concept souvent utilisé en philosophie et en sciences sociales mais rarement expliqué simplement. Voici une version claire et accessible :


Définition simple

La subjectivation désigne le processus par lequel un individu devient un “sujet”, c’est-à-dire une personne qui se reconnaît elle-même comme acteur de sa vie, capable de penser, d’agir et de se positionner dans la société.

👉 Autrement dit, ce n’est pas juste “être soi”, c’est devenir un sujet à travers des expériences, des choix, mais aussi sous l’influence de règles, de discours ou de rapports de pouvoir.


Exemples concrets

  • En éducation : un élève apprend non seulement des matières, mais développe une manière de se voir comme un citoyen responsable. C’est un processus de subjectivation.
  • En politique : des personnes qui ne se sentaient pas concernées par la politique se mettent à militer pour un droit ou une cause. Elles deviennent des sujets politiques.
  • Dans les normes sociales : on peut aussi “être subjectivé” par des normes (par ex. on se voit comme “bon employé” ou “bonne mère” parce que la société nous pousse à nous définir ainsi).

Idée clé

La subjectivation est un processus dynamique :

  • Ce n’est pas inné ni figé.
  • On devient sujet en interaction avec les autres, avec le pouvoir, avec les institutions.
  • Elle peut être libératrice (on s’affirme) ou contraignante (on se conforme à un rôle imposé).

Souhaites-tu que je te montre schéma visuel pour bien comprendre les étapes du processus (de “individu → sujet” avec exemples) ?

Non, t’es gentil.