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Logiciel libre & communs numériques
Un logiciel libre est un programme que l’on peut utiliser, étudier, modifier et partager. Les communs numériques sont des ressources partagées, gérées collectivement. Ils reposent souvent sur du logiciel libre. Participer à ces communs, c’est construire un Internet ouvert.
Pourquoi est-ce important ?
- Garantit l’indépendance vis‑à‑vis des grandes firmes.
- Favorise la coopération et l’apprentissage.
- Renforce la souveraineté numérique et la transparence.
1. Contexte
Le mouvement du logiciel libre prend son essor en 1983 avec le projet GNU de Richard Stallman, puis la création de la licence GPL. Un logiciel est libre s’il respecte quatre libertés : exécuter, étudier, redistribuer, améliorer. Les communs numériques désignent des ressources immatérielles (code, données, savoirs, contenus) mises en partage sous licences libres (Creative Commons, ODbL, etc.) et gérées par une communauté. La Commission européenne soutient désormais l’usage des logiciels libres dans les services publics ; la Wallonie finance des initiatives open source via le plan Digital Wallonia.
2. Défis et idées reçues
Défi / idée reçue | Enjeux | Clarification |
---|---|---|
« Libre = gratuit » | Confusion entre coût et liberté | Un logiciel libre peut être payant pour financer le service |
Soutien financier | Difficulté à rémunérer les mainteneurs | Modèles : dons, prestations, subventions publiques |
Interopérabilité | Besoin de standards ouverts pour communiquer | Formats ouverts (ODF, CSV) évitent l’enfermement propriétaire |
3. Exemples inspirants
- Wikipedia : encyclopédie collaborative sous licence CC BY‑SA.
- OpenStreetMap : carte mondiale construite par des bénévoles, licence ODbL.
- Framasoft : réseau d’alternatives libres hébergées (Framadrop, Framapad…).
- Decidim : plateforme de participation citoyenne open source utilisée par Barcelone et Bruxelles.
4. Questions pour débattre
- Les administrations publiques doivent‑elles privilégier les logiciels libres ?
- Comment financer durablement les communs numériques ?
- Les licences libres sont‑elles compatibles avec l’économie sociale ?
- Faut‑il un droit à la réparation numérique pour les logiciels ?
5. Passer à l’action
- Tester un outil libre : LibreOffice, GIMP ou Nextcloud.
- Contribuer à Wikipedia ou à la traduction d’un logiciel (Transifex).
- Organiser un atelier « Install Party » dans votre association.
- Plaider auprès de votre commune pour l’usage de formats ouverts dans les documents officiels.