La citoyenneté, c'est le brol
De l’Athènes antique aux cartes d’identité électroniques, notre statut de citoyen s’est emballé dans une spirale de règles, de papiers… et d’injonctions contradictoires.
Ce dossier démonte les rouages (et les déraillements) d’un système administratif devenu tentaculaire.
« La citoyenneté moderne est un enchevêtrement bureaucratique : un filet bien ordonné dans lequel chacun de nous est pris, pour le meilleur et pour le pire. »
Que trouverez-vous dans ce dossier ?
- Une chronologie éclairante : de la citoyenneté privilégiée des cités antiques au “registre national” numérique.
- Les cinq lois françaises clés qui ont transformé la nationalité (1791 → 1945).
- Un focus belge : vote obligatoire, « papiers partout », fédéralisme kafkaïen.
- Les absurdités administratives illustrées (non-recours aux droits, délais démesurés, e-guichets qui compliquent).
- Un regard comparatif international (Estonie, France, Canada) sur la fluidité ou la lourdeur de l’expérience citoyenne.
- Une analyse « citoyenneté & contrôle social » : surveillance, obligations, gouvernementalité.
TL;DR
La citoyenneté, jadis privilège politique, est devenue un labyrinthe administratif : fichiers, identifiants, formulaires…
Si l’État promet protection et droits, il impose aussi une surveillance serrée et des démarches complexes qui excluent les plus vulnérables.
Comparée à l’Estonie (quasi « zéro-papier ») ou au Canada (identité fédérale éclatée), la Belgique incarne le “brol” bureaucratique : beaucoup de numérique, mais aussi beaucoup de doublons et d’obligations.
Simplifier sans perdre l’équité ni la sécurité reste le défi majeur des démocraties numériques.