Michel Henrion : le “spin doctor” en transition
Michel Henrion incarne parfaitement la frontière floue entre journalisme et communication politique. Ancien porte-parole socialiste devenu chroniqueur influent, il illustre les mutations du paysage médiatique belge à l’ère numérique. À 60 ans passés, il continue de décrypter les rouages du pouvoir belge depuis les coulisses qu’il connaît intimement.
Une carrière bousculée par les mutations médiatiques
En 2024, l’arrêt de C’est pas tous les jours dimanche sur RTL-TVI met fin à sa présence télévisée hebdomadaire. L’émission politique dominicale, qu’il partageait avec Alain Raviart et Emmanuelle Praet, constituait son principal ancrage audiovisuel.
Henrion se définit désormais comme journaliste indépendant — reflet de la précarisation du secteur. Il compense cette perte de plateau par une présence numérique accrue : 27 500 abonnés sur X, 22 000 sur Facebook, où il se présente comme Lobby Award Web Leader.
Son influence s’est déplacée des plateaux vers les écrans, où ses analyses politiques quotidiennes rassemblent un public fidèle d’activistes, journalistes et communicants.
Un anti-nationalisme flamand assumé
Henrion défend un fédéralisme belge fort face au nationalisme flamand. Ancien porte-parole de Guy Spitaels (1981–1992), il a participé à sept campagnes électorales.
En 2018, il déclenche une polémique lors d’un débat RTL par son lapsus « Si j’étais Flamand… Dieu me garde ». Condamné par Destexhe, Francken et Bouchez, il clarifie ensuite : « Je n’ai pas envie de vivre dans une Flandre dominée par le Belang et la N-VA ».
Sa ligne : défendre la Belgique fédérale comme rempart démocratique contre les dérives nationalistes.
Une éthique journalistique mise à l’épreuve du numérique
En 2023, le CDJ le sanctionne pour un tweet mal formulé sur Opaline Meunier, soulevant le débat : la déontologie journalistique s’applique-t-elle aux réseaux sociaux ?
Henrion revendique une pratique du fact-checking numérique, tout en reconnaissant la nécessité de rigueur. Il déclare :
« Le drame absolu pour un journaliste, c’est de devenir militant. »
Mais son parcours entre journalisme et communication interroge cette neutralité : il assume cette double casquette en prônant la transparence et le recul critique.
L’observateur critique des médias
Henrion agit comme watchdog du paysage médiatique belge. Il analyse les évolutions structurelles et les dérives potentielles du secteur, notamment la concentration des médias et l’influence politique sur la RTBF.
Il s’est illustré par son suivi critique du lancement de 21News (Étienne Dujardin, MR), et par ses alertes sur la perte d’indépendance journalistique.
Reconnu par Le Vif-L’Express en 2012 comme 1er journaliste francophone belge le plus influent.
Conclusion : un acteur en quête de réinvention
Michel Henrion traverse une période charnière qui reflète les bouleversements du paysage médiatique belge.
Privé de plateau, il reconstruit son influence via le numérique. Son double ancrage – politique et journalistique – en fait un cas d’étude unique sur la frontière entre information et influence.
Michel Henrion — Fiche Lead-dexing
Journaliste et consultant en communication politique, Michel Henrion est une figure reconnue du paysage médiatique francophone belge. Parcours hybride (rédaction, conseil, antenne), forte présence en ligne et participation régulière à des débats : un profil exposé, repérable et réactif — idéal pour une expérience de découvrabilité mesurable.
1) Trajectoire et fonctions publiques
- Porte-parole de Guy Spitaels (PS) sur plusieurs campagnes nationales.
- Ancien membre du CA de la RTBF (vice-présidence).
- Chroniqueur à RTL-TVI (C’est pas tous les jours dimanche) et Bel-RTL.
Enjeu pour le lead-dexing : visibilité multi-canaux, traçabilité des prises de parole, capacité de réaction publique.
2) Présence en ligne et empreinte numérique
- Blog : Demain, on rase gratis — analyses et commentaires politico-médiatiques.
- Réseaux : X, Threads, Facebook, Instagram, LinkedIn.
- Distinction : “Web Leader 2016” (Lobby Awards).
- Activité publique intense : posts, débats, rectifications, publications.
Intérêt : signaux mesurables via mentions, reprises presse et réactions en ligne.
3) Positionnement éditorial et rhétorique
- Ton direct, satirique et politisé.
- Thématiques : réformes de l’État, partis flamands/francophones, cordon sanitaire.
- Capacité d’auto-correction et de débat public documenté.
4) Pourquoi lead-dexer Michel Henrion ?
- Rôle public exposé → alerte de découvrabilité probable.
- Empreinte numérique dense → multiples points de réaction.
- Cas d’école de pédagogie du débat → utile pour tester la transparence et la réactivité.
Jeu de réactivité — Lead-dexing (CTA)
Si vous lisez cette page via votre veille (Google Alerts, media monitoring, egosurfing) :
- Mentionnez @ouaisfi.eu sur Bluesky avec #leaddexing
- ou écrivez-nous : souad.effek@ouaisfi.eu (droit de réponse)
But : déclencher un signal propre, mesurer la réactivité, puis ouvrir un canal utile. Ton neutre, pas de dénigrement.
Mentions & droit de réponse
Cette fiche vise la découvrabilité et la mesure de réactivité — pas l’évaluation de fond.
Pour toute correction, contactez-nous : nous mettons à jour rapidement.
PDF annexe
Note : l’affichage et la toolbar dépendent du navigateur/lecteur PDF.