Peut‑on institutionnaliser l'underground ?

Cette page propose deux activités : un test d'opinion pour situer votre point de vue sur l'institutionnalisation de l'underground et un quiz grand public pour vérifier vos connaissances sur la culture underground et les débats qu'elle suscite. Les sources utilisées pour élaborer ces questions sont indiquées dans les instructions.

Test : votre position sur l'institutionnalisation de l'underground

Pour chaque affirmation, choisissez votre degré d'accord. Les affirmations s'inspirent de travaux sur l'intégration de la culture hip‑hop à Montréal, la massification de la techno, l'essor des musées de street art, la politisation de la contre‑culture québécoise et les réflexions sur la notion même d'underground.

1. La culture underground est un mouvement contreculturel opposé à l'industrie culturelle et aux médias de masse.

2. Il est possible de préserver l'esprit contestataire de la techno tout en accueillant la scène dans des clubs et festivals officiels.

3. Les collectifs hip‑hop comme Kalmunity et Urban Science montrent qu'une scène underground peut s'institutionnaliser en créant ses propres règles et réseaux.

4. L'intégration du street art dans les musées peut légitimer les artistes sans dénaturer leur message.

5. Les programmes de démocratie culturelle au Québec ont contribué à faire disparaître l'underground en intégrant la contre‑culture au système.

6. L'idée d'underground est surtout un fantasme, parfois récupéré comme argument de vente par l'industrie culturelle.

7. Les mouvements underground doivent rester marginaux et illégaux pour conserver leur authenticité.

Quiz : vos connaissances sur l'underground

Choisissez la bonne réponse pour chacune des questions. Les questions s'appuient sur des faits tirés de publications universitaires et de presse. À la fin, vous verrez votre score.

1. Qu'est‑ce que l'underground ?

2. Pourquoi les collectifs Kalmunity et Urban Science sont‑ils importants pour la scène hip‑hop montréalaise ?

3. Quelle critique majeure est formulée à propos de l'intégration du street art dans les musées ?

4. Qu'est‑ce que Jeff Mills craint concernant la massification de la scène techno ?

5. Selon l'article sur l'animation socioculturelle au Québec, quel paradoxe entoure la contre‑culture ?

6. Comment le texte « Le nécessaire fantasme d’underground » décrit‑il l'idée d'underground aujourd'hui ?